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Sappho lisant un poème à ses amies, vase de Vari, vers 440-430 av. J.‑C., Musée national archéologique d'Athènes.
Sappho (en grec ancien Σαπφώ) est une poétesse grecque de l'Antiquité qui a vécu aux VIIe siècle et VIe siècle av. J.-C., à Mytilène sur l'île de Lesbos. Elle serait née vers 630 av. J.‑C. à Mytilène ou Érésos et morte vers 580 av. J.‑C. Elle a été contemporaine du poète Alcée, lui aussi originaire de Lesbos.
Très célèbre dans l'Antiquité, son œuvre poétique ne subsiste plus qu'à l'état de fragments.
Il ne nous reste d'elle que des fragments et des citations éparses figurant chez des auteurs anciens qui s'échelonnent sur de nombreux siècles. Il n'est donc pas facile d'extraire de ces indications clairsemées quoi que ce soit de réellement objectif, l'œuvre et la vie de la poétesse ne pouvant être reconstituées qu'à travers ce prisme très déformant. Par ailleurs il ne faut pas perdre de vue qu'on parle à la fois d'une personne et d'un personnage, sans qu'il soit toujours facile de distinguer l'une de l'autre.
Vie de Sappho
Si Sappho est surtout connue pour sa poésie amoureuse, les fragments découverts au cours du xxe siècle ont révélé quelques vers de nature plus politique. Sa famille appartenait à l'ancienne aristocratie de l'île de Lesbos, celle qui tirait sa richesse de ses possessions terriennes. Plusieurs poèmes de Sappho contiennent des invectives contre des familles appartenant à cette aristocratie, ce qui montre des conflits en son sein : invectives contre les Penthilides, l'ancienne famille royale de Mytilène, encore toute-puissante au VIIe siècle, les Cléanax, les Archéanax, les Polyanax. Mais dans le monde grec à cette époque, à la faveur des mouvements démocratiques, arrivent en outre au pouvoir des tyrans, opposés aux anciennes aristocraties. C'est aussi le cas à Mytilène. Une nouvelle classe, composée des marchands et des armateurs, y constitue le noyau de l'opposition à l'ancienne aristocratie. Il n'y a d'ailleurs pas de frontière nette entre les uns et les autres, comme le montre l'exemple de Charaxos, le frère de Sappho, lui-même marchand. À les faveurs des troubles de cette période, Pittakos, allié à la famille des Penthilides, dont il a épousé une fille, est porté au pouvoir par le clan conservateur. Mais, loin de n'être qu'une marionnette de l'aristocratie, il met en œuvre une politique de conciliation qui mécontente la partie la plus conservatrice de l'aristocratie. Pittakos condamne alors les fauteurs de trouble à l'exil. La tradition a pu supposer que c'est dans ce cadre qu'intervient l'exil de Sappho en Sicile mentionné par la Chronique de Paros, et l'a mis en parallèle de l'exil d'Alcée ; mais il n'est pas impossible, comme le pense Édith Mora, que cet exil ait lieu plus tôt, sous la tyrannie de Myrsilos entre 594 et 592. Quoi qu'il en soit, le ton et le contenu des vers de Sappho la rapprochent d'Alcée et peuvent laisser penser qu'elle appartenait au clan le plus conservateur de l'aristocratie[15].
On ignore où Sappho a passé précisément son exil en Sicile, mais la présence d'une statue de la poétesse, œuvre du sculpteur Silanion, à Syracuse, est peut-être un souvenir de son séjour dans cette ville. On connaît l'existence de cette statue grâce à Cicéron, qui en fait état parmi les œuvres d'art volées par Verres[16].
À noter que, graciée par Pittacos, elle revient avec ses frères vers 595 à Mytilène[réf. nécessaire].
Le cercle de Sappho
Pour l'helléniste Claude Calame, le groupe de Sappho, appelé par elle moisopolon oikia, ou la « maison consacrée aux muses », est un groupe de jeunes filles ayant un caractère institutionnel, actif en particulier durant les cérémonies de mariage. Ces jeunes filles sont désignées par la poétesse notamment par le terme de hetairai, ou « compagnes », qui selon Athénée s'emploie à l'époque de Sappho pour les amies les plus proches. Les activités de ce groupe sont similaires à celles d'un chœur lyrique féminin : danse et chants[17].
Une épigramme anonyme de l'Anthologie Palatine en donne un aperçu :
« Allez au temple radieux de la belle Héra, Lesbiennes, en formant des danses légères. Là, organisez en l'honneur de la déesse un chœur magnifique : Sapho le conduira avec sa lyre d'or. Qu'à ses accords vous danserez avec joie ! Oui, vous croirez entendre le doux hymne de Calliope elle-même. »
— Anthologie Palatine, IX, 189 (trad. Fr. Jacobs, 1863).
Sappho homosexuelle
L'homosexualité, ou plutôt la pédérastie, est selon Claude Mossé une pratique normale dans le milieu aristocratique de la Grèce archaïque, et n'exclut pas les relations hétérosexuelles, notamment dans le cadre du mariage. Il n'est donc pas étonnant que Sappho, qui appartient à ce milieu, ait été homosexuelle, ni qu'elle ait été mariée. Son amour pour les jeunes filles s'exprime clairement dans ses poèmes, et le désir qui s'y manifeste, ainsi que l'évocation d'Éros et d'Aphrodite, laisse peu de doute sur la nature physique de ces relations. Si cela n'avait rien de choquant dans la Mytilène de l'époque, en revanche le fait que ce soit une femme qui s'exprime est exceptionnel. Cette liberté aristocratique n'est rapidement plus comprise, et les poètes comiques d'Athènes sont les premiers à se moquer de Sappho.
Actividad
Réponds les questions suivantes:
- Comment conserve-t-on l'oeuvre de Sappho?
- Élabore une petite biographie de Sappho.
- Quelle thématique on trouve dans l'oeuvre de Sappho?
- Parle moi du conflit entre l'aristocratie et la tiranie et quelle relation avait Sappho avec l´aristocratie.
- Qui étaient désigneés comme hetairai par Sappho? De quelles activités s'occupaient-elles?
- Quelle considération sociale avait l'homosexualité dans la Grèce archaïque?
Epic poetry
| Literature |
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An epic (from the Ancient Greek adjective ἐπικός (epikos), from ἔπος (epos) "word, story, poem"[1]) is a lengthy narrative poem, ordinarily concerning a serious subject containing details of heroic deeds and events significant to a culture or nation.[2] Oral poetry may qualify as an epic, and Albert Lord and Milman Parry have argued that classical epics were fundamentally an oral poetic form. Another type of epic poetry is epyllion (plural: epyllia), which is a brief narrative poem with a romantic or mythological theme. The term, which means 'little epic', came into use in the nineteenth century. It refers primarily to the erudite, shorter hexameter poems of the Hellenistic period and the similar works composed at Rome from the age of the neoterics; to a lesser degree, the term includes some poems of the English Renaissance, particularly those influenced by Ovid.[citation needed] The most famous example of classical epyllion is perhaps Catullus 64.
Some of the most famous examples of epic poetry include the Ramayana, Mahabharata, the Ancient Greek Iliad and the Odyssey, the Old English Beowulf, or the Portuguese Lusiads.[3]
Oral epics or world folk epics
The first epics were products of preliterate societies and oral poetic traditions. In these traditions, poetry is transmitted to the audience and from performer to performer by purely oral means.
Early twentieth-century study of living oral epic traditions in the Balkans by Milman Parry and Albert Lord demonstrated the paratactic model used for composing these poems. What they demonstrated was that oral epics tend to be constructed in short episodes, each of equal status, interest and importance. This facilitates memorization, as the poet is recalling each episode in turn and using the completed episodes to recreate the entire epic as he performs it. Parry and Lord also showed that the most likely source for written texts of the epics of Homer was dictation from an oral performance.
Epic: a long narrative poem in elevated style presenting characters of high position in adventures forming an organic whole through their relation to a central heroic figure and through their development of episodes important to the history of a nation or race. (Harmon and Holman)
An attempt to delineate ten main characteristics of an epic:[4]
- Begins in medias res.
- The setting is vast, covering many nations, the world or the universe.
- Begins with an invocation to a muse (epic invocation).
- Begins with a statement of the theme.
- Includes the use of epithets.
- Contains long lists, called an epic catalogue.
- Features long and formal speeches.
- Shows divine intervention on human affairs.
- Features heroes that embody the values of the civilization.
- Often features the tragic hero's descent into the Underworld or hell.
The hero generally participates in a cyclical journey or quest, faces adversaries that try to defeat him in his journey and returns home significantly transformed by his journey. The epic hero illustrates traits, performs deeds, and exemplifies certain morals that are valued by the society the epic originates from. Many epic heroes are recurring characters in the legends of their native culture.
Conventions of epics:
- Praepositio: Opens by stating the theme or cause of the epic. This may take the form of a purpose (as in Milton, who proposed "to justify the ways of God to men"); of a question (as in the Iliad, which Homer initiates by asking a Muse to sing of Achilles' anger); or of a situation (as in the Song of Roland, with Charlemagne in Spain).
- Invocation: Writer invokes a Muse, one of the nine daughters of Zeus. The poet prays to the Muses to provide him with divine inspiration to tell the story of a great hero. (This convention is obviously restricted to cultures influenced by European Classical culture. The Epic of Gilgamesh, for example, or the Bhagavata Purana would obviously not contain this element).
- In medias res: narrative opens "in the middle of things", with the hero at his lowest point. Usually flashbacks show earlier portions of the story.
- Enumeratio: Catalogues and genealogies are given. These long lists of objects, places, and people place the finite action of the epic within a broader, universal context. Often, the poet is also paying homage to the ancestors of audience members.
- Epithet: Heavy use of repetition or stock phrases: e.g., Homer's "rosy-fingered dawn" and "wine-dark sea."
Literate societies have often copied the epic format. The earliest surviving European examples are the Argonautica of Apollonius of Rhodes and Virgil's Aeneid, which follow both the style and subject matter of Homer. Other obvious examples are Nonnus' Dionysiaca, Tulsidas' Sri Ramacharit Manas.
Actividad
After reading this article, try to answer these questions:
- Which is the etymological origin of the word epic?
- According to the article, how types of epic can we find?
- What can we consider as the basic element of the classic epic?
- Name some of the most important epic poems of the universal literature.
- What structural elements made easier the memorization of the long epic poems?
- According to this article, try to make a brief relation of the characteristics of the beginnings of the epic poems.
- Make a brief work on the contents of the Virgil´s Aeneid.

